Films et livres dont l’action se déroule à Saint-Sébastien

Ne manquez pas notre sélection de films et de livres ayant pour cadre la ville de Donostia / Saint-Sébastien !

À l’heure actuelle, il faut être raisonnable et rester à la maison... mais de chez vous, vous pouvez tout de même profiter de Donostia / Saint-Sébastien... par le biais de la littérature et du cinéma ! Nous vous proposons une sélection de films et de livres dont l’action se déroule dans notre ville !

Romans dont l’action se déroule à Donostia / Saint-Sébastien

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Años Lentos, Fernando Aramburu

Vers la fin des années soixante, le héros, un enfant de sept ans, part vivre à Saint-Sébastien avec son oncle et sa tante. Là, il découvre la vie quotidienne de sa famille et du quartier. Son oncle Vicente, un homme faible, partage sa vie entre l’usine et le bar. C’est sa tante Marpuy, une femme à la forte personnalité – mais soumise aux conventions sociales et religieuses de l’époque – qui est le véritable chef de famille. Sa cousine Mari Nieves est obsédée par les enfants et son cousin Julen, un personnage maussade et renfrogné, est d’abord endoctriné par le curé de la paroisse, puis finit par rejoindre les premiers membres de l’ETA. Leur destin à tous – comme ce fut le cas de nombreux personnages historiques secondaires, poussés par la nécessité et l’ignorance – connaîtra un revers quelques années plus tard.

Fuegos con limón, Fernando Aramburu

Hilario Goicoechea rentre à l’université dans l’atmosphère agitée du Saint-Sébastien des années soixante-dix. Né dans une famille d’ouvriers divisée par des intérêts divergents et des méfiances réciproques, il est d’une nature timide, mais possède un don pour la poésie. Le hasard le conduit à intégrer un pittoresque cercle littéraire – La Placa – formé de jeunes lettrés provocateurs et arrogants, désireux d’incarner toutes les valeurs subversives du surréalisme, que leur jeunesse n’empêche pas d’être parfaitement à l’aise dans l’univers de l’art et de la pensée.

Twist, Harkaitz Cano

Twist a pour point de départ la disparition et l’assassinat de deux militants d’un groupe armé. Un troisième militant, ami des deux premiers, se sent responsable de leur mort, car c’est lui qui les a dénoncés. Pendant plus de vingt ans, il vit dans le souvenir de ses amis comme s’il était tenu de vivre leur existence à leur place. Une histoire trépidante qui parle de culpabilité, d’amour, de trahison, mais qui est avant tout un hymne à l’amitié.

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La Bretxa, Toti Martínez de Lezea

Saint-Sébastien, 1813. Joseph Bonaparte a perdu la guerre et l’armée française quitte la péninsule, harcelée par les troupes alliées dirigées par Lord Wellington. Saint-Sébastien est le dernier bastion sous domination française. Après cinq ans d’occupation, les habitants de la ville se demandent ce qui va arriver. Les soldats français vont-ils résister ou se rendre sans lutter ? Doivent-ils eux-mêmes rester ou quitter la ville ? Telle est la question. Maritxu Altuna, propriétaire de “La Casa del Chocolate”, décide de rester et de défendre son commerce. Elle est loin d’imaginer que les alliés, ces libérateurs tant attendus, vont incendier la ville, la mettre à sac, et passer les civils au fil de l’épée, arguant d’une connivence supposée avec les Français. Les femmes de Saint-Sébastien seront quant à elles contraintes de payer un lourd tribut. Le plus lourd que l’on puisse imaginer.

Ehun metro, Ramón Saizarbitoria

Ce roman, court, mais intense, relate les derniers instants de la vie du héros, un militant des premières années de l’ETA qui tente d’échapper à la police dans la Vieille Ville de Saint-Sébastien et finit par se faire abattre sur la Plaza del 18 de Julio (actuelle Plaza de la Constitución). La technique narrative particulièrement efficace de cette œuvre écrite il y a quarante-cinq ans est toujours aussi admirable. Avec concision, mais sans rien omettre, elle superpose la fuite du jeune homme, des images de son passé, et l’interrogatoire de police subi par le principal témoin de sa mort. Ramón Saizarbitoria écrivit Cien metros en 1972, mais cette œuvre resta inconnue jusqu’en 1976, date à laquelle l’ouvrage fut saisi et son auteur amené à comparaître devant le Tribnunal d’Ordre Public à la suite d’une dénonciation. 

En 1997, le tournage d’un film du même nom fut réalisé par le metteur en scène Alfonso Ungria.

Martutene, Ramón Saizarbitoria

Julia est traductrice et Martin écrivain. Pilar et Abaitua sont des médecins. Deux couples qui se recomposent (ou se défont) et qui se trouvent surpris par l’arrivée d’une jeune sociologue américaine dont le nom est tiré d’un roman de Max Frisch. Elle entre dans leurs vies et devient bien involontairement l’élément déclencheur de réactions en chaîne qui vont ébranler les fondations de leurs relations stagnantes pour y allumer la flamme de la joie, du désir, et l’envie d’une vie nouvelle.

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Muerte entre las Estrellas, Laura Balagué

L’officier de police Carmen Arregui se réjouit d’avance à l’idée d’une semaine de vacances pendant le Festival de Cinéma de Saint-Sébastien. Avec son amie Miren, elles ont étudié le programme et choisi les films qu’elles veulent voir. Elles ont échafaudé des plans pour profiter de l’automne à Saint-Sébastien, sortir au restaurant, et voir les personnalités qui vont débarquer dans la ville. Leurs plans tombent à l’eau avec la découverte du cadavre d’un membre du jury. Carmen doit reporter ses vacances pour travailler sur l’affaire. L’enquête se confond avec la vie quotidienne du personnage : la cohabitation avec son mari, les problèmes avec ses enfants et sa maman âgée qui n’accepte pas de vieillir. Le roman dépeint la ville et son festival sous différents angles. Carmen aura l’occasion de connaître plus de personnes célèbres qu’elle ne l’aurait jamais imaginé, mais le glamour n’est pas toujours aussi étincelant qu’on pourrait le croire.

Edad prohibida, Torcuato Luca de Tena

Au cours d’une de ses promenades sur la plage, Anastasio, un adolescent timide et renfermé, se lie d’amitié avec Enrique, un garçon joyeux, à la forte personnalité, chef d’une bande de jeunes écervelés. Ignorant la guerre civile qui ravage l’Espagne, tous deux grandissent et découvrent le monde. Anastasio, passionné et manquant de confiance en lui, accueille l’arrivée de la sexualité avec crainte et méfiance. Enrique grandit à grands pas, avec l’appétit de ceux qui aspirent à découvrir les secrets de la vie. 

Autres romans qui se déroulent à Saint-Sébastien

Dans l’article suivant, vous trouverez 10 livres dont l’action se déroule à Donostia / Saint-Sébastien. Une sélection de romans pour tous les goûts, inspirée des recommandations de la célèbre librairie Donosti : 

http://hotellagaleria.com/2019/04/22/10-libros-ambientados-en-san-sebastian/

Films tournés à Donostia / Saint-Sébastien

Ventajas de viajar en tren (2019)

Ventajas de viajar en tren est le premier film d’un artiste de notre ville : Aritz Moreno. Depuis son lancement, ce film n’a cessé de recevoir des critiques élogieuses, comme en témoignent ses 4 nominations aux Goya, notamment pour la meilleure mise en scène dans la catégorie jeunes réalisateurs, et le meilleur scénario.

Si vous n’avez pas eu l’occasion de le voir en clôture de la Semaine du Cinéma Fantastique et des Films d’Horreur de Saint-Sébastien, c’est le bon moment pour profiter de cette comédie noire qui prend la forme d’un thriller conspirationniste. Tout commence par une question quelque peu étrange : ça vous dirait que je vous raconte ma vie ? Un film qui ne vous laissera pas indifférent.

Il a été tourné dans différents lieux du Guipuscoa, à Saint-Sébastien, Madrid, et Paris.

Operación Concha (2017)

Ce film a été lancé au Festival de Cinéma de Saint-Sébastien en 2017. Or, il se trouve que l’intrigue de cette comédie pleine de rebondissements a précisément pour cadre le Festival de cinéma de notre ville où une société de production cinématographique en faillite profite du Zinemaldia pour tenter de berner un riche investisseur.

Kalebegiak. (2016), œuvre collective.

Kalebegiak (en basque, les yeux de la rue) est un film collectif promu par la ville de Saint-Sébastien en 2016. Il a été projeté pour la première fois pendant le Zinemaldia. Dans ce film, 12 cinéastes confirmés : Julio Medem, Gracia Querejeta, Borja Cobeaga, Isabel Herguera, Izibene Oñederra, Asier Altuna ou encore Telmo Esnal (pour ne citer qu’eux), ou amateurs, nous font découvrir leur vision de Saint-Sébastien : une ville, 12 regards.

Zipi y Zape 1et 2 (2013 - 2017)

Zipi y Zape est un film à voir en famille. Vous y découvrirez les nombreuses aventures des célèbres personnages de la bande dessinée créée par José Escobar Saliente.

Ces deux films ont été tournés dans différents lieux de Saint-Sébastien, le mont Ulia, Artikutza, Ameztagaina, le chemin du phare

Amama (2015)

Ce film mis en scène par Asier Altuna a reçu le prix Irizar du cinéma basque et le prix du meilleur scénario basque au Festival de Cinéma de Donostia / Saint-Sébastien. Ce long métrage a été intégralement tourné au Pays basque, notamment dans la forêt d’Artikutza, à Saint-Sébastien, et à Hondarribia.

Embarazados (2015)

Ce long métrage mis en scène par Juana Macías a été intégralement tourné à Donostia / Saint-Sébastien. Il s’agit d’une comédie dramatique dont les personnages sont amenés à prendre une décision difficile qui va bouleverser leurs vies.

Negociador (2014)

La première de ce long métrage du metteur en scène basque Borja Cobeaga a été donnée au Festival international de Cinéma de Donostia / Saint-Sébastien où le film a reçu de très bonnes critiques et plusieurs prix. Cette comédie dramatique basée sur des faits réels retrace les négociations qui ont eu lieu entre Jesús Eguiguren, le président du PSE basque, et l’ETA.

Il a été tourné à différents endroits de Saint-Sébastien et notamment dans le bel hôtel Villa Soro.

Loreak (2014)

Ce film a été projeté pour la première fois au Zinemaldia, le Festival de Cinéma de Donostia / Saint-Sébastien. Les metteurs en scène basques Jon Garaño et Jose Mari Goenaga ont choisi différents lieux de Saint-Sébastien pour tourner ce magnifique film.

La Herida (2013)

Le film La Herida a été tourné à Saint-Sébastien. Il a reçu de nombreux prix, dont le Goya, le Prix spécial du Jury, et la Concha d’argent de la meilleure actrice au Festival de Cinéma de Donostia / Saint-Sébastien.

La Herida est un drame qui traite de la dépression et de la souffrance. C’est un long métrage dur, mais intéressant. L’actrice principale, Marian Álvarez, et le metteur en scène, Fernando Franco, parviennent à nous faire entrer complètement dans le film.

80 Egunean (2009)

80 Egunean est également un long-métrage, œuvre des metteurs en scène José Mari Goenaga et Jon Garaño qui totalisent plus trente prix. Un film qu’il ne faut pas manquer ! Des retrouvailles, une grande amitié, et une question à laquelle il n’est pas facile de répondre... Faut-il obéir à la raison ou écouter son cœur ?

Dans ce film tourné à Saint-Sébastien, vous retrouverez des lieux bien connus comme l’avenue de la Libertad, l’île de Santa Clara, le port, ou encore la place Easo.

Sukalde Kontuak (2009)

Sukalde kontuak est le premier long métrage écrit et mis en scène par Aizpea Goenaga. Il se déroule dans une école de cuisine où élèves et professeurs sont amenés à vivre des situations étranges.

Ce film, tourné à Saint-Sébastien, vous permettra de découvrir la Vieille Ville, le port, les jardins du Palais de Miramar, la place Lasala...

Zorion perfektua (2009)

Ce film a été projeté pour la première fois au Festival de Cinéma de Saint-Sébastien. Il a été tourné dans différentes villes et localités comme Saint-Sébastien, Zarautz, Orio, Getaria, et Barcelone.

Tiré du livre éponyme d’Anjel Lertxundi, il relate l’expérience d’une femme qui, encore adolescente, a assisté à un attentat qui devait marquer sa vie.

Todos estamos invitados (2006)

Réalisé par le metteur en scène Manuel Gutierrez Aragón, ce film, tourné à Saint-Sébastien, évoque la situation politique des années 90 au Pays basque.

En regardant ce film vous parcourrez les rues de la Vieille Ville, le port, la plage d’Ondarreta, le Palais de Miramar, le Boulevard...

Frío sol de invierno (2004)

C’est pour le long métrage Frío sol de invierno que Pablo Malo a reçu le prix du meilleur metteur en scène dans la catégorie jeunes réalisateurs en 2004.

Ce drame tourné à Saint-Sébastien relate la vie d’un jeune homme atteint de troubles mentaux qui découvre qu’il a été abandonné par son père et s’enfonce dans une atmosphère marginale qui n’a rien de commun avec la classe sociale dans laquelle il a été élevé.

El final de la noche (2003)

Ce long métrage d’un metteur en scène de Saint-Sébastien, Patxi Barco, a été présenté en 2003 au Zinemaldia dans la section Zabaltegi. Il a été tourné à Saint-Sébastien.

Desiré (1936)

Ce célèbre long métrage américain relate l’histoire d’une voleuse de bijoux (Marlène Dietrich) qui essaye d’embobiner un Américain (Gary Cooper) en vacances en Espagne. Au début du film, on peut voir la plage de La Concha et l’hôtel de Londres, rebaptisé pour la circonstance Continental Palace.

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La Bataille d'Angleterre (1969)

Ce film de guerre retrace les grands événements de la bataille qui a opposé les aviations britannique et allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Une bonne partie de ce long métrage a été tournée à Saint-Sébastien, Hondarribia, et Zarautz.

Autres films dans lesquels on peut voir différents lieux de Donostia / Saint-Sébastien.

Les films du Festival International de cinéma de Saint Sébastien et du Festival de cinéma et droits de l'homme de Saint Sébastien:

En outre, dans les liens suivants, vous pouvez profiter des films qui ont participé, pendant des années, sur deux des grands festivals de cinéma de Donostia:

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