Courir un marathon, ce n'est pas réservé qu'aux garçons !

Ce week-end, Donostia a accueilli la 42e Édition de la Zurich Donostia Maratoia, un événement très exigeant qui a réuni plus de 8 000 runners pour courir les 42 kilomètres de l'épreuve, intégrés dans la ville !

Marathoniens arrivant au quartier d'Antiguo. Derrière eux se trouve la baie de Concha

De plus, cette année, le marathon s'est ajouté au Défi 50/50/25, avec la Behobia- San Sebastián et Donostia San Sebastián Turismoa, qui a pour objectif d'encourager le sport féminin et d'obtenir la parité dans la participation des deux sexes en 2025. Un véritable défi que nous allons relever !

Dans le cadre de cette action, nous suivons de près l'activité des 6 femmes participant au défi de cette année : Olimpia Corpuera, Carmen Martin, Miri Perez, Ane Alberdi, Elisabet Milan et María Rodríguez, avec lesquelles nous nous sommes réunis samedi au Vélodrome et avons pu discuter un moment, dans le cadre de la fête de bienvenue de la Zurich Donostia Maratoia.

 6 femmes participant au défi de cette année : Olimpia Corpuera, Carmen Martin, Miri Perez, Ane Alberdi, Elisabet Milan et María RodríguezPhoto: Zurich Maratón Donostia / San Sebastián

D'après ce qu'elles nous ont confié, la clé pour partir confiantes dans une épreuve de cette envergure (pour certaines d'entre elles, il s'agissait de leur premier marathon) a été d'être conseillées et « surveillées » par l'entraîneur Franc Beneyto, qui les a guidées dans la programmation des entraînements, des séries, etc.

Bien évidemment, une autre des motivations du marathon a été la ville, puisque certaines d'entre elles ne connaissaient pas Donostia, et le fait de participer à ce type d'épreuves leur permet de voyager, de connaître les points les plus intéressants et de voir Saint-Sébastien d'un point de vue unique !

maraton-2019

Il est certain qu'à quelques heures de l'épreuve, toutes les coureuses regardaient vers le ciel, en espérant que le temps s'améliore et qu'il leur permette de profiter du marathon qu'elles avaient préparé depuis tant de mois.

Terminer les 42 kilomètres avec de bonnes sensations, atteindre l'objectif avec le sourire et penser que tous les efforts et le temps consacrés à l'épreuve avaient porté leurs fruits était l'un des objectifs communs des coureuses.

De plus, le Zurich Donostia Maratoia a été une épreuve spéciale, comme dans le cas de Miri Perez. Pour cette dernière, il représentait un retour au bitume après presqu'un an sans courir. Elle avait en effet souffert d'une tumeur au côlon qui l'avait laissée avec les jambes immobiles pendant une saison. Voilà pourquoi courir ce marathon signifiait dire « je peux, je suis ici ».

 

Élan du sport féminin


Elles étaient également toutes d'accord pour dire que le propre Défi 50/50/25 et le renforcement de la visibilité des coureuses est un facteur de participation très important dans la course. « C'est une étape supplémentaire sur la voie pour continuer d'avancer et faire en sorte que de plus en plus de femmes profitent de ce grand sport », ont-elles assuré.

Femme qui court le long de la promenade de la Concha

Mais, comment encourager plus de femmes à sortir courir ? De leur point de vue, il est essentiel de s'établir un objectif, et le fait de participer aux courses populaires de notre ville peut être un objectif plus qu'honorable.

Pour ce faire, il faudra nécessairement s'entraîner et « prendre du temps » sur le travail, la vie de famille… pour soi. Cependant, nous ne devons pas penser que c'est un geste égoïste. C'est tout le contraire ! Sortir courir est « une manière de se retrouver » avec soi, de faire quelque chose « par vous et pour vous » qui apporte de nombreux bienfaits à la santé et au bien-être quotidien.

La première étape pour réussir le Défi 50/50/25 commence, entre autres, certainement par mettre ses chaussures et sortir courir. Et si nous commencions aujourd'hui ? Goazen neskak!

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